Au bout du rouleau
- pozifa
- 23 avr. 2024
- 1 min de lecture
Je suis assez stressé aujourd'hui, quoique je l'étais plus hier. La réponse d'un appel décide en quelque sorte ce que je fais cet été. Je me demande si ce stress affecte ce que je dessine. C'est un processus assez lent qui m'apparaît difficilement influençable.
Je travaille sur deux, bientôt trois, dessins simultanément. Le simultané est encore à travailler, mais deux dessins, bientôt trois, sont commencés. J'ai de la difficulté à alterner entre les dessins avant de sentir que j'ai au moins terminé une partie de celui que je délaisse. Par exemple je ne partirais pas un soir en plein milieu d'un visage pour, le lendemain, reprendre sur la main d'un autre dessin.
Ce sont des dessins où je met à l'avant-plan des branches d'arbres qui cachent certaines parties d'un personnage au second plan. Depuis quelque semaines (deux j'imagine) je dessine des branches. Je me met bientôt aux personnages. J'avais eu une idée pour le personnage du troisième (je sais déjà pas mal de quoi aura l'air la branche), mais en la testant je la trouvais trop sexuelle. C'était un corps de femme, c'est peut être pour ça que j'étais mal à l'aise avec la connotation sexuelle, limite pornographique. J'étais surpris que ça m'évoque ça parce que c'était mon intention que ça ne l'évoque pas, justement. Eh bien...
J'ai terminé mon gros rouleau de papier aquarelle, c'est triste. L'autre papier que j'ai se gondole quand je met du gesso dessus. Je me demande si je devrais avoir honte de mettre du gesso sur le papier. Ça me permet de mieux cacher ce que je rate.
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